100 milliards d’euros ! Le chiffre a de quoi donner le tournis. C’est pourtant bien la somme que l’Allemagne veut investir pour la protection du climat d’ici 2030. Une annonce qui a de quoi réjouir le manufacturier allemand Continental qui peut y voir une synergie avec le développement d’alternatives plus écologiques. Des recherches qui sont menées depuis plusieurs années déjà et qui commencent à porter leurs fruits.
Le pissenlit : la révolution écologique du pneu
Depuis quelques années, Continental mise sur le développement d’un pneu plus durable.
Le groupe a ainsi créé le 1er pneu composé de caoutchouc issu du pissenlit après des années de recherches.
Ce mélange de gomme innovant a été nommé Taraxagum™ d’après le Taraxacum, qui est un pissenlit de Russie dont on peut extraire un latex possédant les propriétés idéales pour la fabrication d’un caoutchouc plus écologique.
Considéré comme une mauvaise herbe par les jardiniers, cette plante à l’avantage de pouvoir être cultivée partout.
Cela permettrait de cultiver des champs proches des usines de fabrication et limiter ainsi les transports et par conséquent les émissions de CO2.
Continental va donc pouvoir surfer sur la vague de cette orientation plus écolo de l’Allemagne : une vraie aubaine !
Le pneu « vert » : une affaire qui roule
Les pneus « verts » sont de plus en plus plébiscités, exposant leur efficacité en termes d’économies de carburant et de réductions d’émission de CO2.
Le nouveau challenge des manufacturiers est de réduire au maximum la résistance au roulement : facteur majeur de la consommation de carburant.
Plus un pneu fournira d’ efforts pour avancer et plus il devra dépenser de l’énergie et donc du carburant.
Équipé de pneus « verts », un véhicule peut gagner jusqu’à 4 grammes de CO2 par kilomètre.
Avec le durcissement du malus écologique dès cette année, on peut d’ores et déjà imaginer l’accélération de leur développement. Continental a d’ailleurs présenté un nouveau pneu vert en 2019.
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