Avant tout : qu’est-ce qu’une hybride ?

Une voiture hybride est un véhicule dont la propulsion est assurée grâce à 2 sources d’énergie distinctes. Elle utilise généralement du carburant et de l’électricité et permet de réduire l’émission de CO2 et autres substances polluantes. Au démarrage, c’est le moteur électrique qui fait avancer le véhicule. Puis, arrivé à 25-30 km/h, le moteur thermique prend la relève. C’est lors du freinage que l’énergie cinétique produite est emmagasinée, afin de recharger les batteries. En toute logique, ce type de voitures qui combinent ces 2 énergies, permet de ne pas utiliser le moteur thermique en continu. Ceci réduit la consommation de carburant et par conséquent l’émission de particules polluantes.

Mais peut-on parler de véhicule vraiment écologique ? Tout véhicule de transport a un impact sur l’environnement, ce qu’on appelle l’empreinte écologique. Pour le mesurer, on prend en compte sa fabrication dans les usines, son acheminement, son utilisation, sa durée de vie et même sa dégradation.

Comparaison avec une voiture classique

Il s’agit donc de comparer une voiture hybride avec une voiture classique dans son intégralité, et non juste en comparant l’émission de carbone à la sortie du pot d’échappement. Ce critère est restrictif et n’est qu’une infime partie de l’impact d’une voiture sur l’environnement.

Les voitures hybrides sont donc équipées, en plus de leur moteur thermique, d’un moteur électrique alimenté par des batteries. Ces dernières sont fabriquées à base de lithium, de cobalt et autres minéraux extraits des montagnes. Pour le coup, pas du tout eco-friendly ! Eh oui, le surplus global estimé de CO2 nécessaire pour produire une voiture hybride est de 50%…

Il faut en fait rouler longtemps pour rattraper cette empreinte carbone et pour bénéficier d’un réel avantage. Avant 100 000 km parcourus, nous ne gagnons que 9 à 14% par rapport à un véhicule classique. Nous arrivons à atteindre les 30% qu’à partir de 200 000 km. Bon, c’est déjà bien…

L’acheminement et la mise à disposition auprès des points de vente sont équivalents pour tous les véhicules, qu’ils soient hybrides ou classiques. Sur ce point donc, nous sommes à égalité.

Prenons enfin un dernier point comparatif important, sa dégradation. Puisque l’hybride a besoin de batteries pour son moteur électrique, il faut donc penser à l’impact sur le recyclage. Heureusement, celles-ci sont recyclables à 90%, et de nombreux autres composants peuvent être récupérés.

L’investissement croissant des industriels pour ce type de véhicule, laisse à penser que de nouvelles techniques de fabrication et de nouvelles technologies développées permettront d’apporter des améliorations sur la production et la vie « post-mortem » de ces voitures.

Les pneus eco-friendly

Un dernier point pour faire le rapprochement avec le thème principal du blog : les pneus pour voitures 100% électriques. Ce type de pneus correspond à une réelle recherche de confort pour les utilisateurs : un pneu qui s’use moins, qui ne doit pas faire surconsommer le véhicule mais qui doit être également le plus silencieux possible. Voici les principaux sur le marché :

MICHELIN Energy EV

MICHELIN Energy EV

  • La résistance au roulement est fortement diminuée par rapport à un pneu de la même gamme mais pour une voiture classique : près de 20% de gagné.
  • Les pavés dessinés sur les épaulements réduisent au maximum le bruit.
  • Le mélange de gommes souples assure une adhérence optimale sur sèche et mouillée.
  • Étiquetage européen : A/A/70

Le MICHELIN Energy EV est à partir de 80.90€ TTC*.

Continental Conti.eContact

Continental Conti.eContact

  • Plutôt fin et haut, ce pneu est totalement conçu pour ce nouveau type de véhicule.
  • La bande de roulement est moins large pour réduire la résistance au roulement.
  • Le pneu est silencieux pour profiter au maximum du confort apporté par une voiture elle aussi silencieuse.
  • Étiquetage européen : E/E/70 en 13 pouces et A/A/72 en 17 pouces.

Le Continental Conti.eContact est à partir de 53.50€ TTC*.

Conclusion

En conclusion, l’hybride n’est pas encore LE véhicule propre de tout impact écologique, du moins pas autant que celui escompté ou promu par les constructeurs. Mais comme toute technologie, celle-ci a besoin de plusieurs années de tests et d’améliorations. Surtout, elle a le mérite d’entrer dans une nouvelle ère de prise de conscience sur l’importance de l’empreinte écologique.

Rappelons que le premier brevet déposé par John Boyd Dunlop pour fonder la première manufacture de pneumatique était en 1889. Nous avons donc encore le temps de voir venir le véhicule écologique et propre, en espérant qu’ils possèderont toujours des pneus !

À propos de l’auteur :

«  Delphine, conseillère technique en pneumatique. Grande exploratrice et avide de découvertes, j’adore voyager et j’ai pu visiter déjà quelques pays. Fan des émissions comme Top gear et ayant une maman qui a longtemps pratiqué le rallye, je suis surtout attirée par les véhicules qui procurent des sensations fortes. »