Angel et Diablo Rosso.
Ces noms vous disent quelque chose si vous êtes motards, car l’Angel GT est une référence dans le sport-touring, tandis que le Diablo Rosso III en est une dans l’hypersport. Pour son retour sur le marché du scooter, Pirelli a donc choisi de décliner ces best-sellers, pour les 2 grands types de scooters du marché : les petits urbains et utilitaires en 125 et plus, comme le Honda Forza, le Yamaha Xmax ou encore la Vespa GTS ; les gros cubes appelés maxiscoots, comme le Yamaha Tmax, le Suzuki Burgman, etc.
On vous avait déjà présenté les pneus scooter Angel et Diablo Rosso il y a quelques mois, en exclusivité. Retrouvez-les dans cet article.
Là, on est parti en territoire pirellien tester chacun des 2 pneus, sur leur piste d’essai de Vizzola à Milan. Pour l’un comme pour l’autre, 3 tests étaient programmés : la maniabilité sur sol mouillé, la maniabilité sur sol sec, le freinage sur sol mouillé. L’idée bien entendu n’était pas de les comparer l’un à l’autre car ils sont destinés à des machines différentes, mais de se faire une idée sur chacun d’eux.
Angel Scooter
Maniabilité sur sol mouillé
Le pneu est très maniable et vif, adapté au scooter urbain. La pluie ? Ça n’est pas un problème. On n’a pas hésité à prendre un peu d’angle en petit 150 (Honda SH pour l’essai), sans forcément décélérer. Je ne me suis fait surprendre qu’une fois, en arrivant trop vite sur une épingle et en freinant fort de l’avant seulement (erreur de débutante !) : le pneu arrière a chassé légèrement au freinage, en courbe sur sol détrempé. Pour autant je n’ai pas eu de mal à rétablir la ligne. C’est ça quand on se sent en confiance et qu’on est sur circuit : on met très facilement la poignée dans l’angle ! Bref à part ça, la piste était gorgée d’eau, nous étions comme sous une pluie battante avec les arroseurs, et cela ne gênait en rien notre conduite, même à vitesse moyenne de 70km/h.
Côté technique, quand on étudie le pneu, on constate que le profil contient pas mal de rainures. La proportion est de 14% de rainures, ce qui est plutôt élevé puisqu’il est habituellement de 12% sur un pneu touring, et 8% sur un pneu sport. Pirelli nous a confié avoir augmenté également la teneur en silice dans le composé. Ainsi, le pneu chauffe rapidement et s’adapte à un large spectre de températures. D’ailleurs, il faut savoir que pour ce test nous avons mis à l’épreuve les pneus en partant du sec, à froid : on a pu solliciter les pneus dès le premier tour sur piste mouillée sans se poser plus de questions.
Maniabilité sur sol sec
Sur route sèche, le parcours était une succession de grands virages, se terminant par un slalom : même en scooter MP3, que je ne trouve personnellement pas très maniable en soi, la tenue de route était impeccable quel que soit l’angle, et le pneu très réactif et agile. Côté technique, Pirelli a cherché à rendre plus facile le changement de direction urbain en différenciant bien le centre de la bande de roulement des épaulements. Les évitements sont ainsi facilités.
Freinage sur route mouillée
Pour tester le freinage sur route mouillée, on se lançait en ligne droite sur une route détrempée et continuellement arrosée, en Vespa GTS 125 équipée de l’ABS. Au début à 60km/h, puis plus (jusqu’à 90km/h pour ma part), on freinait fort, des 2 mains, jusqu’à l’arrêt. Aucune crainte à avoir, le scooter s’arrête sans broncher, les pneus ni ne glissent ni ne dérapent.
Ce n’était pas prévu au test mais sur le retour de cette ligne droite mouillée, une portion de la piste recréait les aspérités d’un centre ville mal entretenu avec des pavés par endroits. Nous avons donc pu approuver le confort et la maniabilité des pneus Angel sur ce type de terrain. À regarder le profil du pneu Angel, il reprend assez celui de l’Angel GT avec en plus 4 points, qui sont là pour s’adapter au sol et apporter de la flexibilité au pneu.
À suivre très prochainement notre essai vidéo du pneu, et en attendant voici la suite du test avec le Diablo Rosso :
Test du Pirelli Diablo Rosso Scooter
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