Le 30 juin prochain, Sébastien Loeb, 9 fois champion du monde des Rallyes, va participer à la célèbre course américaine de Pikes Peak.

Pikes Peak : le rêve américain

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Alors en quoi consiste cette course ? Imaginez un peu : 20 km de route sur un dénivelé de plus de 2 000 mètres (départ à 2 000 m pour finir à 4 300 m), avec 156 virages, pour la plupart en aveugle, le tout bordé par les ravins aussi impressionnants que dangereux du Colorado.

Pikes Peak, c’est un peu comme si on essayait de grimper le Mont-Blanc sur une route avec une voiture de course ! commente le pilote.

La seule victoire française, c’est la pilote Michèle Mouton qui l’a décrochée en 1985.  C’est donc un sérieux challenge à relever pour notre champion du Monde.

L’originalité de cette course, c’est qu’en concourant dans la catégorie « Unlimited » il n’y a  presque aucune barrière concernant le choix de la voiture et surtout pas au niveau de la puissance.

La 208 T16 Pikes Peak

Délaissant sa fidèle Citroën DS3, c’est au volant de la Peugeot 208 T16 Pikes Peak spécialement conçue pour l’occasion, que Sébastien Loeb tentera de réaliser son rêve américain.

Alors, petit focus sur le fameux bolide. Tout droit sorti de chez Peugeot Sport, il présente la même silhouette que la 208 avec une carrosserie en carbone et quelques gadgets en plus : un splitter avant et un aileron arrière identique à celui de la 908 qui a gagné aux dernières 24h du Mans, un moteur V6 essence bi-turbo développant plus de 850 chevaux, châssis tubulaire avec moteur en position centrale arrière, boite séquentielle SADEV et transmission aux 4 roues. Côté pneu, l’équipe de Loeb a fait confiance à MICHELIN.

En effet, avec la puissance des voitures et la route particulièrement glissante et poussiéreuse, il est impératif que les voitures soient équipées d’ailerons qui leurs confèrent stabilité et adhérence.

Notre champion semble donc avoir toutes les cartes en main pour réaliser son rêve de s’imposer lors de  cette « course vers les nuages ».

Découvrez la Peugeot 405 T16 à Pikes Peak (1990)

Les premières réactions de Sebastien Loeb