Vous serez sans doute amenés à les croiser de plus en plus : la BMW i3 et la Renault Zoé ont fait leur apparition depuis plusieurs mois sur le marché français.
Une aubaine pour les fabricants de pneus, pour lesquels le marché de l’écologie est devenu au cours de ces dernières années un véritable enjeu.

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D’un côté Michelin, réputé pour « avoir une longueur d’avance » sur ses concurrents (pneu tubeless, augmentation de la durée de vie du pneu, faible résistance au roulement etc. …) et ses moyens mis en œuvre dans sa cellule de recherche et développement.

Le manufacturier français est à l’origine des pneus couramment appelés « économiques », c’est-à-dire à faible résistance au roulement. Ces pneus sont capables, selon Michelin, de faire réaliser une économie de 60 L d’essence lors de la durée de vie du pneumatique.

Michelin et Renault ont collaboré durant 4 ans, en amont de la création de la Renault Zoé, afin de mettre au point un pneu spécifique, capable de réaliser les plus importantes économies d’énergie : le Michelin Energy E-V.

Capable de réaliser une économie d’énergie de 6%, ce pneu a notamment permis au véhicule d’accentuer son autonomie.

De l’autre côté Bridgestone, premier producteur de pneus dans le monde, a été le premier producteur de pneus au Japon, en 1930. Dans la lignée de Michelin, Bridgestone est connu pour présenter des pneus futuristes suite à des investissements très importants en recherche et développement (pneus sans air).
Le géant japonais, qui propose un large éventail de pneus à faible résistance au roulement, a lui effectué un travail important dans le but d’équiper la toute nouvelle BMW i3.

Des dimensions uniques (155/70R19, 155/60R20, 175/55R20 et 175/60R19), fabriquées en exclusivité avec Bridgestone, permettent d’équiper la petite citadine allemande.
La bataille écologique a bel et bien commencé entre les 2 poids lourds du pneumatique mondial, nul doute que les années à venir seront prometteuses. La suite au prochain épisode !