Au Mondial de l’Automobile, nous avons rencontré du beau monde. Notamment, nous avons eu la chance de pouvoir nous entretenir avec Bernard Darniche. Pour rappel, Bernard Darniche est un ancien pilote de rallye, il a été plusieurs fois champion de France et d’Europe des rallyes dans les années 70. À présent c’est un acteur entendu de la sécurité routière, il a entre autres fondé l’association les Citoyens de la Route, et c’est à ce sujet que je l’ai interrogé :
Vous avez récemment repris en main les Citoyens de la Route, sous forme de blog destiné à tous les usagers de la route, pour une conduite plus sereine et sécurisée. Qu’est-ce qui vous anime et vous a motivé ?
BD : le mot citoyen signifie respecter les règles, que faire quand les règles ne sont plus adéquates ? C’est ce qui se passe sur nos routes ! Face à la lente administration et son inertie pathogène, j’ai décidé de reprendre le volant des citoyens de la route, qui sous forme d’association est en train de devenir une puissance démocratique forte qui va nous aider à faire évoluer ses règles; nos routes dont les infrastructures n’ont pas vraiment changé depuis Pompidou. Malheureusement, par cette obsolescence, les règles et les systèmes dans lesquels nous vivons aujourd’hui ont conduit à créer ce que j’appelle « l’entrave à notre mobilité » et nous enferme dans une Economie ralentie. Car, nul doute que cela a des conséquences dommageables pour l’Economie de notre pays, autant que dans le portefeuille du citoyen français qui se sent comme un automobiliste perpétuellement agressé.
Pouvez-vous nous dire pourquoi nous ne vous entendons plus sur France Bleu ?
BD : Hm. Depuis 5ans, sur France Bleu, j’ai créé des liens affectifs forts avec mes auditeurs. Ces derniers m’ont donné pour mission de devenir leur porte-parole auprès des pouvoirs politiques. Et par un décalage judicieux et non contractuel de la direction, on m’a changé mes horaires qui initialement étaient 8H25-9H, me permettait de poser des questions à l’invité politique du jour, à 9H-9H30 ; ce pour le principe momentané de conforter l’audience. Quand j’ai décidé de demander à reprendre mes horaires initiales, pour la rentrée de Septembre : cela m’a été refusé. Vous comprendrez de fait que cela excluait toutes les questions qui concernaient la mobilité à l’homme politique et toutes les questions du citoyen sur ce sujet.
Si nous vous interviewons aujourd’hui, c’est parce que nous croyons aux Citoyens de la Route et que nous avons le même discours sur la sécurité. Notamment, pouvez-vous nous parler de votre concept de « pneu hiver » ?
BD : C’est sur France Bleu, que j’ai installé ce concept. Il neige 2 jours par an dans la région Ile de France, mais ces 2 jours sont d’immenses pics d’embouteillages, et de désarroi sur les routes. Alors je préfère parler de pneu « hiver »…
Le pneu hiver a une structure et une qualité de gomme différentes par rapport à un pneu traditionnel. En terme de qualité, les dessins du pneumatique hiver sont présents pour évacuer beaucoup d’eau, ils donnent donc de la traction et du freinage sur la neige, sur l’eau et également une adhérence au sol à une température inférieure à 7 degrés; quand il gèle aussi. Un pneu traditionnel ne fonctionne plus à des températures si basses. Par exemple : si vous prenez du caoutchouc dans des conditions de température à froid : il devient comme du bois et perd toutes ses qualités d’adhérence en traction et freinage.
En hiver, vous changez de chaussures ? Cela ne vous viendrait pas à l’idée de sortir marcher dans la neige, en tong ? Alors, pourquoi allez vous mettre votre sérénité en jeu sur les routes ?
Nous sommes ravis d’entendre ça, c’est exactement de cette façon que nos experts Allopneus envisagent le « pneu hiver ». Bernard Darniche nous vous remercions pour ces mots, vous êtes le bienvenu sur le blog.
Pour nos lecteurs : retrouvez tous nos articles sur le « pneu hiver », c’est le moment de s’en préoccuper pour passer un hiver serein :-)
C’est exactement ce qu’on essaie de transmettre, et Bernard aussi :-)
Il est vrai que le pneu hiver n’est pas seulement conçu pour rouler sur la neige, son adhérence est nettement supérieure à un pneu été en dessous les 7°.
Un réel travail de communication est à réaliser auprès des consommateurs français et des revendeurs.