Pour cet article je laisse la parole à Jérémie, notre spécialiste moto chez Allopneus :
Je suis allé au Bol d’Or Classic à Magny-Cours, qui se déroulait du 12 au 14 septembre dernier.
Vous savez que c’est la dernière fois à Magny-Cours ? La prochaine fois ce sera au Castellet. Alors ça fait débat, certains sont pour, d’autres non. Pour moi ce sera plus près pour aller faire les reportages !
Et autre nouveauté, le Bol d’or Classic contrairement aux dernières années sera en ouverture du Bol d’Or et non après comme ça se fait habituellement. En quelques chiffres : le Bol d’Or Classic, c’est plus de 10 000 personnes qui se rassemblent, 40 équipages inscrits, 500m2 d’exposition de motos anciennes dans le village. 2 catégories motos concourent : les « classic » et les « post-classic ».
Classic
Le Bol d’Or Classic est une course de deux manches de deux heures avec des équipages de deux pilotes à une moto. La course est réservée aux machines de 2 cylindres au minimum (série ou proto) et d’une cylindrée supérieure à 500cm3. Celles-ci doivent avoir été construites entre 1960 et 1984.
Post-classic
Tout pareil, sauf que celles-ci doivent avoir été construites entre 1984 et 1991.
À ceux-là étaient ajoutés cette année 3 catégories de side-car : CAMATHIAS CUP, VMA Open, VMA Ancien.
J’étais quant à moi invité par Continental, qui m’a obtenu un accès privilégié à la direction de course et à leur motor-home.
J’y ai pu rencontrer des pilotes amateurs et passionnés, comme par exemple Franck VIDAL, mon coup de cœur, que j’ai rencontré dans la loge : ancien pilote (Pro Twin et Bol d’Or), très accessible, ouvert à la discussion. Il est présent sur beaucoup de manifestations en France, il se déplace avec son bus. Il faut le voir, c’est un personnage hors du commun, haut en couleurs !
Son métier ? Mégissier : c’est le dernier fabricant 100% français (cocorico !) à travailler le cuir pour en faire des combinaisons sur-mesure, blousons et gants. Du fait-main pour des produits de compétition. Soucieux de la qualité de ses produits mais aussi et surtout de la sécurité de ses clients, il fait face à une concurrence très rude avec les importateurs et distributeurs d’articles confectionnés à l’étranger.
J’ai également rencontré le pilote de la Kawasaki n°11, préparation Godier Genoud, qui n’est autre que le fils du créateur de la BD Rahan, et qui en est l’actuel scénariste.
Et alors, ce qu’on voit au Bol d’Or Classic : des vieux machins, à l’état d’origine, dans leur jus, jusqu’aux véritables bijoux, pas forcément d’origine, rénovés. Toutes roulent ! Celles qui courent ne sont que très rarement d’origine : préparations multiples pour optimiser le freinage et la puissance surtout, et plus globalement le comportement général de la moto.
Les insolites de l’époque qu’on a pu voir :
Quant à Continental : ils étaient là au service des teams, et couvraient 90% du parc (des motos inscrites en catégories Classic et Post-Classic), le but étant de mettre en avant la marque, apporter des conseils d’expert sur le produit et sa bonne utilisation. Ils proposaient bien évidemment le montage des pneus de leur marque mais aussi des autres marques.
En conclusion, pour comparer le Bol d’Or Classic au Bol d’Or : c’est un évènement accessible, qui peut se faire en famille. Au rendez-vous des pilotes, mécanos ou simples amateurs, en tout cas des passionnés réunis pour partager des bons moments. Des motos de toutes marques, tout âge, d’origine ou préparées, de collectionneurs ou de préparateurs avides de performances, bref la famille est au grand complet. Au plaisir de vous y retrouver à la prochaine :-)
Derniers commentaires