Le 14 juin dernier, nous étions invités par Dunlop à vivre la plus grande course automobile du monde, j’ai nommé les 24h du Mans. Maxence, expert passionné d’Allopneus nous en a fait un reportage. Au programme: photos de la journée + vidéo !

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Vue du circuit, du haut de l’hélico mis à disposition pour Dunlop.

C’était une édition émoustillante, avec le retour de Porsche dans la course. Une grosse bataille se préparait en LMP1, entre Porsche, Audi et Toyota, attendus au tournant.

Petit rappel pour les noobs comme moi : 5 catégories de voitures participaient à la course, partagées en 2 catégories : les prototypes LMP1, LMP1-L (non hybrides) et LMP2, et les GTE pro et amateurs (les Grand Tourisme).

Toutes courraient pendant les 24h, mais, forcément, pas à performances égales. Pour vous situer, les LMP (Le Mans Prototype) mettent plus de 30s aux GTE au tour : env. 3m20 pour les unes, et plus de 4m pour les autres.

Dunlop fournissait 13 voitures sur 18 des LMP2. Pour elles c’est donc Dunlop qui a transporté les pneus et les a montés, exclusivement. Les écuries, eux, fournissaient les jantes. Par ailleurs, chaque écurie avait un ingénieur Dunlop dans son équipe, qui contrôlait, vérifiait et conseillait par rapport aux performances relevées le long de la course ; il intervenait dans la stratégie de changement des pneus, dans le contrôle de la pression, de la température, etc.

L'ingénieur Dunlop au sein de l'écurie G-Drive.

L’ingénieur Dunlop au sein de l’écurie G-Drive.

Dunlop avait prévu pas moins de 4500 pour la course. 3 types de pneus étaient préparés : les Slick, pour le sec, durs, tendres ou medium, les Maxi Pluie, qui ont été utilisés lors des coups de pluie pendant la course, et les Intermédiaires quand la route séchait.

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4 pneus maxi pluie attendent d’être montés dans l’écurie G-Drive.

Maxence a donc pu visiter tout le circuit, en hélico, à pied, les écuries, la zone de montage Dunlop, bref, les coulisses lui étaient ouvertes :

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Des pneus intermédiaires sont montés dans le paddock Dunlop avant d’être transportés jusqu’aux écuries.

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La ligne droite des Hunaudières, longue de presque 6km, vue de l’hélico.

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La courbe Dunlop en bout des stands, avec la passerelle au bout.

 Ah ! La fameuse passerelle. Construite pour la première fois en 1923, elle fut plusieurs fois reconstruite, enlevée, déplacée sur le circuit, actualisée selon les modèles de pneumatiques du moment. Mythique, elle fût reproduite à plusieurs endroits pour d’autres évènements automobiles depuis.

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Prise de vue pendant la course, au niveau de la chicane des Hunaudières, à 10m de distance !

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Une LMP1-L à fond de vitesse sur le circuit.

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L’instant de tradition, le public descend sur la piste à la fin de la course.

Les résultats, que vous connaissez sûrement déjà, donnent victoire à Audi en LMP1, qui malgré des essais moins performants que ceux de Toyota et Porsche, a gagné haut la main. Toyota menait en début de course mais n’a pas eu de chance avec notamment des accidents forçant l’arrêt de la course. Porsche a pris la tête ensuite, mais une panne de moteur lui a été fatale. Audi, avec un changement de Turbo en 18 minutes à la fin de la course, a montré sa supériorité technique et a remporté la course.

Et concernant la catégorie LMP2, parlons de Dunlop qui équipait les voitures arrivées 1ère, 2ème et 3ème. Joli podium, avec l’équipe Jota Sport qui marque la 4ème victoire consécutive de Dunlop en catégorie LMP2.

La vidéo retraçant l’évènement sous l’oeil expert de Maxence ne devrait pas tarder à être prête, j’éditerai le billet à ce moment-là. À très vite !

 

EDIT : La voici ! La vidéo retraçant la journée de Maxence. Dites-nous si ça vous a plu !