Tout s’est passé la semaine dernière. J’étais entrain de bosser sur le dossier du Dunlop Motodays à Nogaro, quand, en levant les yeux j’aperçois une tête connue. Délicate situation où vous êtes sûr de reconnaitre cette personne, mais impossible de mettre un nom dessus. Je sentais qu’il y avait quelque chose qui ne collait pas.

Les présentations se font. Randy de Puniet. Gnurgf ! J’aurais dû le reconnaitre tout de suite. A ma décharge, nous n’avons pas l’habitude de le voir sans son casque, cuir et bottes.

Pour ceux qui ne le connaîtraient pas ou mal, Randy De Puniet, c’est un pilote moto GP français, avec un palmarès long comme mon bras. Pour vous remettre un peu le personnage :

  • 1ère moto à 3 ans
  • Moto cross en compétition jusqu’à 12ans
  • Premier tour sur piste à 14ans
  • 2 ans en GP 125
  • 5 ans en GP 250
  • 7ème année en GP 500

C’est une année un peu particulière pour lui. Une année de transition. Il court dans une nouvelle catégorie. Il est sur moto proto comme les autres, sauf qu’elle est montée avec un moteur de série. Résultats des courses : 30 ch de moins. Donc en gros, son objectif cette année, c’est finir premier de sa catégorie, et donc 13° au général. Une année de transition je vous disais.

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Vous pouvez retrouver tout son palmarès sur son site officiel ici : www.depuniet.com.

Ce que je peux vous dire du garçon et que les journalistes ne disent pas :

  • C’est un gars simple (comme souvent les grands sportifs)
  • Sympa, ouvert et disponible
  • Posé et réfléchi.
  • C’est un addict au sport (littéralement)
  • Et il n’a pas de moto !

Au détour d’une conversation, le sujet sensible et douloureux de Simoncelli arrive sur la table. J’ai senti tout suite que le sujet était encore plus délicat que je l’imaginais.

Randy : J’étais derrière, c’était un moment horrible. Je m’étais fait sortir le tour précédent, c’est pour ça que je n’étais pas directement sur lui. Mais je l’ai vu après. Il n’y a pas eu de problème technique. Il a perdu l’avant.

Randy m’a ensuite expliqué que ça arrivait relativement souvent pour eux de perdre la roue avant. Dans ce cas là, tous les pilotes ont deux choix. Lâcher la moto et se laisser glisser, ou essayer de la récupérer tant bien que mal. Simoncelli a tenté le rattrapage en vain, avec Rossi derrière, et vous connaissez la suite.

Pour finir, vous imaginez bien que si Randy De Puniet est passé dans nos bureaux, ce n’était pas juste pour venir papoter avec moi. J’ai donc le plaisir de vous annoncer que nous sommes devenus officiellement partenaires de ce grand champion.

Afin de célébrer ça dans les règles de l’art, nous allons vous faire profiter tout l’été de superbes opérations sur les pneus motos. Je ne vous en dis pas plus pour l’instant, faudrait pas casser tout le suspense. Sachez quand même qu’il y en aura pour tous les motards, et tous les goûts.

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